Pièce AC_aff_0049 - Oui à l'initiative contre les F/A-18

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Cote

CH CH-002049-8 006_GSSA-S02-SS04-AC_aff_0049

Titre

Oui à l'initiative contre les F/A-18

Date(s)

  • 1993 (Création/Production)

Niveau de description

Pièce

Étendue matérielle et support

Zone du contexte

Nom du producteur

(1985-1998)

Histoire administrative

Constitution d'Etat d'urgences: mars 1985. Une conférence de presse est organisée à l'occasion de la fermeture de la Maison du Grütli aux activités culturelles. 27 avril 1985: «attentat rock» au centre commercial de Balexert organisé par Etat d'urgences. Le collectif mène de multiples actions revendicatives (manifestations, concerts, discos, expositions, etc.) dénonçant la fermeture systématique de lieux culturels. Les autorités municipales, avec lesquelles le collectif négocient, réclament une personnalité juridique pour Etat d'urgences. Une association est constituée en octobre 1985.

Novembre 1985: fermeture du Bouffon, une disco, sur ordre des autorités municipales. Réouverture illégale du lieu avec le soutien d'Etat d'urgences. Fin novembre l'association obtient en prêt à usage de la part de la Ville de Genève, la Villa Fiasko (10, rue Beaulacre). Le 10 décembre, une convention est signée et des rénovations sont effectuées par des membres du collectif. Dès l'inauguration publique de la villa (14, 15, 16 mars 1986), le voisinage se plaint des nuisances provoquées par les activités organisées. Le 19 juin 1986, après deux pétitions et de multiples plaintes, les autorités municipales ordonnent la cessation de toute activité publique dans la villa, des solutions de repli sont proposées et refusées par Etat d'urgences. Une nouvelle vague d'action de protestation démarre.

Etat d'urgences mène alors de front des négociations avec les autorités municipales et de nouvelles actions revendicatives (notamment les Fiaskomobiles). En septembre 1986, les autorités promettent de mettre à disposition l'Usine genevoise de dégrossissage d'or (UGDO), un bâtiment industriel désaffecté dans le quartier de la Jonction à Etat d'urgences, Post Tenebras Rock et le Groupe de liaison des associations de jeunesse (GLAJ). Etat d'urgences et PTR (le GLAJ a décliné la proposition) inaugurent les lieux en juin 1989, après de gros travaux.

En 1989, une charte est rédigée en vue de fixer quelques éléments d'organisation du lieu (S01). On y distingue ainsi les «Ateliers» qui sont des groupes qui gèrent un espace dans l'Usine, les «groupes» qui «utilisent régulièrement les espaces de l'Usine» un groupe de gestion qui «assure le fonctionnement du l'Usine», se réunit une fois par semaine et comprend des représentants des ateliers et des groupes.

On trouve à l'Usine: une salle de concert, un cabaret-dancing, un magasin, un bistrot (Débido), un cinéma (Spoutnik), un théâtre, une galerie. Ces lieux sont dits publics et ils sont gérés par des groupes désignés par l'association. Il y a également des ateliers fermés au public. Dès le début, Etat d'urgences fonctionne sans subvention. En 1992, constatant l'essoufflement des bénévoles, trois structures (cinéma, théâtre et espace d'art) demandent des subventions de fonctionnement.

En janvier 1998, L'Usine ferme pour huit mois, afin de procéder à des travaux importants de cloisonnement des différents espaces et, plus largement, pour rendre le lieu plus fonctionnel pour les activités culturelles qui y sont déployées. L'association Etat d'urgences est dissoute en 1998 et c'est l'association Usine qui prend sa suite.

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

(1996-*)

Notice biographique

Né à Rome. Maturité artistique et École supérieure d'art visuel à Genève. Crée l'atelier Tiramisù avec Claudine Kasper (d'après Ariel Herbez, Affiches BD, 1996).

Nom du producteur

Notice biographique

Nom du producteur

Notice biographique

Histoire archivistique

Source immédiate d'acquisition ou de transfert

Zone du contenu et de la structure

Portée et contenu

Affiche pour les initiatives « Toutes citoyennes, tous citoyens (pour les droits politiques des étrangers) » et « pour une Suisse sans nouveaux avions de combat ». Par un jeu visuel, l'affiche oppose un pilote d'avion de combat (qui « n'attend que le F/A-18 pour s'envoyer en l'air ») et un jardinier sans papier (qui « vit à Genève depuis 15 ans et désirerait le droit de vote »).

Évaluation, élimination et calendrier de conservation

Accroissements

Mode de classement

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Conditions d’accès

Conditions de reproduction

Langue des documents

Écriture des documents

Notes de langue et graphie

Caractéristiques matérielle et contraintes techniques

42x59

Instruments de recherche

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Existence et lieu de conservation des copies

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Mots-clés

Mots-clés - Lieux

Mots-clés - Noms

Mots-clés - Genre

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Niveau de détail

Dates de production, de révision, de suppression

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