- CH CH-002049-8 071_BP-C-0312
- Pièce
- 30 septembre 2009
Fait partie de Bistros'psy
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Fait partie de Bistros'psy
Fait partie de Centre de contact Suisses Immigrés (CCSI)
Soirée de réflexion sur les questions liées aux personnes sans-papiers.
Comité de soutien aux sans-papiers
Service d’information sociale anc. CREDIS, Hospice général, Genève. Regroupement familial. Face A
Fait partie de Centre de contact Suisses Immigrés (CCSI)
L'étranger et nous - Aldo Messina - Toutes citoyennes, tous citoyens Face B
Fait partie de Centre de contact Suisses Immigrés (CCSI)
Émission «L'étranger et nous» produite par la Communauté de travail pour l'intégration des étrangers et diffusée sur Radio Cité. Dans cette émission, Florio Togni (CCSI) et Benedetto Franzonello (Syndicat interprofessionnel des travailleurs) sont interrogés sur l'initiative Toutes citoyennes, tous citoyens.
Communauté de travail pour l'accueil et l'intégration des étrangers
Enregistrement de la séance publique du 11 mars 1975 - Cassette 1 - face A
Fait partie de Philippe Gfeller
Il s'agit de l'enregistrement d'une soirée publique organisée par le Centre de loisirs des Asters le 11 mars 1975 dans les locaux du Centre. L'objectif est d'informer les habitant.e.s du quartier des Grottes des projets d'urbanisme en cours. Les orateurs sont MM. Claude Ketterer, conseiller administratif (exécutif municipal) de la Ville de Genève; Louis Ducor, directeur de la Fondation pour l'Aménagement des Grottes (FAG); Jean Brülhart, membre du Parti socialiste; Piguet, membre du Parti démocrate-chrétien; Pierre Karlen, membre du Parti du Travail; Planchu, membre du Parti des indépendants, tous membres du Conseil de fondation de la FAG. Ils sont interpellés par des habitant.e.s du quartier.
Action populaire aux Grottes
Enregistrement de la séance publique du 11 mars 1975 - Cassette 1 - face B
Fait partie de Philippe Gfeller
Il s'agit de l'enregistrement d'une soirée publique organisée par le Centre de loisirs des Asters le 11 mars 1975 dans les locaux du Centre. L'objectif est d'informer les habitant.e.s du quartier des Grottes des projets d'urbanisme en cours. Les orateurs sont MM. Claude Ketterer, conseiller administratif (exécutif municipal) de la Ville de Genève; Louis Ducor, directeur de la Fondation pour l'Aménagement des Grottes (FAG); Jean Brülhart, membre du Parti socialiste; Piguet, membre du Parti démocrate-chrétien; Pierre Karlen, membre du Parti du Travail; Planchu, membre du Parti des indépendants, tous membres du Conseil de fondation de la FAG. Ils sont interpellés par des habitant.e.s du quartier.
La face B est fortement dégradée et les voix sont pratiquement inaudibles.
Action populaire aux Grottes
Enregistrement de la séance publique du 11 mars 1975 - Cassette 2 - face A
Fait partie de Philippe Gfeller
Il s'agit de l'enregistrement d'une soirée publique organisée par le Centre de loisirs des Asters le 11 mars 1975 dans les locaux du Centre.
Action populaire aux Grottes
Enregistrement de la séance publique du 11 mars 1975 - Cassette 2 - face B
Fait partie de Philippe Gfeller
Il s'agit de l'enregistrement d'une soirée publique organisée par le Centre de loisirs des Asters le 11 mars 1975 dans les locaux du Centre.
Action populaire aux Grottes
Fait partie de Comité pour l'abolition du statut de saisonnier
Diaporama probablement produit dans le cadre de la campagne en faveur de l'initiative Être solidaire (vote le 5 avril 1981). En effet, le commentaire enregistré du diaporama (cassette C-191) reprend la trame narrative du livre Le saisonnier inexistant de Jean Steinauer, sorti en 1980 aux éditions Que faire? En outre, la fin du commentaire mentionne nettement une occasion à saisir pour changer profondément la politique d'accueil des migrant.e.s en Suisse, ce qui était l'objectif de l'initiative.
Présentation de La Quadrature du CERN
Fait partie de Lucile Hanouz
00:00 Présentation des personnes: Pierre Lehmann et Jacques Grinevald.
01:20 Intervention de Pierre Lehmann. Le point de départ de l'écriture du livre était le projet LEP. Est-ce que la science telle que pratiquée aujourd'hui est acceptable? Dans le contexte de l'effondrement de la biosphère, des dépenses telles que celles du CERN sont-elles acceptables? Les clivages sociaux autour d'une science d'élite sont très importants.
05:10 Intervention de Jacques Grinevald. C'est un livre écrit par quatre auteurs qui ont pris la même part à la rédaction bien que nous venions d'horizons différents. Nous étions réunis par une critique de la science et nous nous sommes intéressés à un cas spécifique, celui du CERN. Ce livre vise à déconstruire le mythe scientiste de la neutralité de la science. G. expose le contexte de création du CERN.
11:27 Intervention de Lucile Hanouz. Frappée par le côté mythologique de ce qui se disait du CERN au moment où, en tant que syndicaliste, elle a été confrontée aux conditions de travail des gens qui construisaient le deuxième anneau. L'activité syndicale est assez difficile au CERN, de même que dans les organisations internationales en général. Le projet LEP a suscité beaucoup d'interrogations dans le Pays de Gex et finalement, il y a eu une menace de départ du CERN pour faire accepter le LEP.
16:44 Jacques Grinevald évoque la préface de Robert Jungk (1913-1994) à La Quadrature du CERN. Jungk a lui-même écrit un livre sur le CERN qui allait dans le sens de la mythologie d'une science pure. Jungk a changé sa position sur le CERN et cette préface est une sorte d'autocritique. Denis de Rougemont avait été pressenti pour cette préface, mais il n'envisageait pas de faire publiquement cette autocritique.
24:26 Question du public à Pierre Lehmann. Comment la science est-elle perçue par ceux qui la pratiquent? Comment peut-on être physicien nucléaire et avoir du recul sur cette pratique scientifique? Critique de l'hégémonie de la science.
29:50 Suite de la réponse, par Lucile Hanouz: développement d'un exemple.
33:04 Lucile Hanouz: la pratique scientifique n'est pas a-historique. On ne peut pas séparer totalement ce qui relève de la science et ce qui relève du militantisme par exemple.
34:22 Question de Pierre Lehmann au public: est-ce que quelqu'un pense ici qu'avec la science on peut tout comprendre?
35:20 Jacques Grinevald: un partie du travail scientifique actuellement consiste à nier les liens de la science avec le reste de la société et les rapports de pouvoir qui traversent le champ scientifique.
37:55 Lucile Hanouz répond à la question de la possibilité de maintenir une activité scientifique dans l'institution en ayant une position critique. Elle mentionne la démission d'André Gsponner et souligne qu'il est difficile de tenir dans une institution telle que le CERN en ayant une position critique.
39:10 Question du public en partie inaudible: quel est notre en tant que scientifiques dans le maintien d'une position critique de l'intérieur? Pouvons-nous seulement faire alliance avec les mouvements sociaux critiques de la science?
42:52 Pierre Lehmann: C'est une question pertinente, nous vivons dans une contradiction. On ne peut répondre à cette question que de façon individuelle. Je fais les choses que j'estime écologiquement justes de la main gauche. Je diminue mon temps de travail pour pouvoir les faire en dehors et donc je gagne moins que ce que je pourrais gagner. Si j'étais parfaitement cohérent avec mes positions, je vivrais dans un tonneau. Le seul espoir que j'ai et celui que de plus en plus de gens fassent ce chemin de refuser partiellement: refuser de s'assurer, refuser de payer ses impôts. Mais je n'ai pas de méthode.
47:18 Jacques Grinevald: Ce livre ne pouvait pas se faire dans le cadre universitaire et ne pourrait pas avoir de subvention du Fonds national. On est toujours à la limite: on a écrit ce livre sur nos heures de loisir. Mais par ailleurs, il fallait être universitaire: utiliser des sources, être en contact avec des gens. Nous avons utilisé l'histoire du CERN qui est en train d'être écrite au CERN. Il y a une histoire officielle du CERN. L'université devrait être d'avantage utilisée par les gens: allez dans les cours et les séminaires.
52:12 Lucile Hanouz: j'ai résolu la question de manière un peu différente, je fais n'importe quoi pour gagner ma vie et je fais ça en plus. Je fais ça sur mes heures de loisir. La spécialisation des disciplines académiques empêche les chercheurs de discuter entre eux, d'échanger. D'où l'idée que nous développons dans le livre d'une épistémologie de la complexité.
54:50 Jacques Grinevald: le sous-titre du livre est «un essai indisciplinaire». L'interdisciplinarité même ne nous convenait pas.
55:50 Lucile Hanouz: du côté français, il me semble que nous avons un petit espoir. On nous laisse l'espace de faire des petites choses en bas. Il est possible de faire du travail associatif où les gens peuvent se mettre ensemble et profiter de ce petit espace. Je ne sais pas combien de temps ça durera.
56:48 Intervention du public: fonction des médias et question de la compétence.
58:40 Pierre Lehmann: dans le cadre de travaux sur le biogaz, nous avons eu des contacts très suivis avec des paysans. Nous nous sommes rendus compte que nous avions beaucoup à apprendre d'eux et nous avons pu établir des relations d'égal à égal. Ça nous a permis de nous rendre compte qu'il y avait un tas de choses que nous ne comprenions pas. C'est pourquoi je pense qu'il n'est pas nécessaire que tout le monde aille dans les bibliothèques universitaires...
1:00:45 Intervention du public: j'ai de la peine à suivre votre position, car vous semblez faire abstraction des rapports de pouvoir. Avec le bon sens, on est perdants, on est bernés. On se situe dans des rapports de pouvoir. Le bon sens ne suffit pas. Vous tenez une position critique qui n'est pas que du bon sens. Il faut une capacité spécifique pour porter la critique. Votre position dans ce sens-là est dangereuse.
1:02:10 Intervention de Jacques Grinevald.
1:02:50 Pierre Lehmann: je me sens un peu maladroit dans cette affaire, car je ne sais pas où je vais.
Fin du premier enregistrement.
Hanouz, Lucile