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Notice d'autorité
Collectivité Genève

Fédération des association de quartiers et d’habitants (FAQH)

  • 448201
  • Collectivité
  • 1979-1994?

En printemps 1979, sous l'initiative des associations des quartier des Eaux-Vives, des Grottes, de St. Jean-Cayla-Av. d'Aïre et de Plainpalais (cf. lettre de R. Pagani, 11.04.1979, 101_RP-SF01-S02), plusieurs associations décident de constituer une fédération des associations d'habitants (ou: de quartier), formellement fondée le 24 juin 1980 avec adresse à la case postale 74, qui a pur but de «lutter contre la dégradation des conditions de vie des habitants, de promouvoir de nouvelles améliorations pour le droit à l'habitat, de développer la solidarité des habitants de tout le canton de Genève, de promouvoir leur droit de décision concernant leur quartier» (Statuts, art. 2, 101_RP-SF01-S01, ch. 1). L'occupation, soit symbolique (Sacré Cœur, novembre 1980) soit afin de trouver une solution de logement (Pré-Naville, 1980), représente une des pratiques de lutte mises en place à côté du lancement de pétition et de différentes initiatives (pétition contre le 1000 logement vides, janvier 1981; IN cantonale "droit au logement", octobre 1981).

Au début de l'année 1983 un texte de Remy Pagani ouvre une «controverse» au sein de la Fédération: à partir des divergences existantes sur la question des occupations, des baux individuels/collectifs, de l'autonomie des associations fédérées etc., il accuse explicitement l'organisation Front rouge et Daniel Marco - majoritaire dans certaines associations comme le Groupe d'Habitants des Eaux-Vives - d'imposer sa propre vision à la FAQH en s'«auto proclam[ant] détentrice de "LA" pensée révolutionnaire» (cf. R. Pagani, Rien ne va plus à la Fédération, 16.01.1983, 072_GHEV_SF01_S01, ch. 1). Par conséquent il lance une grève avec laquelle solidarisent plusieurs associations (Plainpalais, APAG, Jonction et St-Gervais). En revanche, le GHEV, l'Association de défense des habitants du quartier de la Servette, l'Association des habitants du quartier Montbrillant/rue des Gares et le Groupe d'habitants des Pâquis accusent les associations grévistes de «boycottage» et revendiquent la continuité de la FAQH à une nouvelle structure, qui entre-temps déplace son adresse à la case postale 373, sans modifier les statuts. Cette seconde FAQH lance en décembre 1983 une initiative cantonale pour une "loi sur le locaux d'habitation inoccupés", qui aiguise les raisons du conflit. Deux Fédérations existent jusqu'au 1987, quand le Tribunal genevois de Première Instance interdit formellement au deuxième groupe d'utiliser le nome FAQH.

Comité genevois pour une nouvelle politique à l'égard des étrangers

  • 501127
  • Collectivité
  • 1974-1985[1990?]

Afin de suivre les travaux de reforme de la Loi sur le séjour et l'établissement des étrangers (LSEE ou AMAG en allemand) de 1977-79, un groupe d'étude se met sur pied au sein du CCSI et appelle, en septembre 1978, à la création d'un « Comité d'action contre la nouvelle Loi sur les Étrangers » (convocation séance constitutive du 5 octobre 1978, 22.09.1978, cf. CCSI-S005-SS01-D02-SD01 Assemblée générale) qui prendra le nom de « Comité genevois pour une politique non-discriminatoire envers les étrangers (contre le projet de loi [ou : contre la nouvelle loi ; contre AMAG]) ». A ce comité prend partie, au moins dès la rentrée 1979, le Comité genevois "Être solidaires". Néanmoins, le premier comité devient de plus en plus active aussi par rapport à la campagne en faveur de l'initiative "Être solidaire". En janvier 1981 il est le moteur du nouveau comité genevois en faveur d'Être solidaire, qui vient d'être créé pour mieux se concentrer sur l'aboutissement de l'initiative quelque mois avant la votation fixé au 4-5 avril 1981, jusqu'au point de suspendre « provisoirement ses propres activités » (cf. procès-verbal de la séance constitutive, 9.02.1981 in CCSI-S005-SS01-D02-SD01, Assemblées générales). La convocation de cette séance prévoyait déjà, pour ce comité, une « existence de courte durée, soit du 29 janvier au 15 avril 1981 ».
Suite à l'échec de la votation populaire, le comité continue ses activités en tant que secrétariat genevois de l'organisation qui avait menée la campagne au niveau nationale, c'est-à-dire la Communauté de travail en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers, qui en septembre 1990 est encore formellement en vie, au moins en tant que structure nationale (cf. convocation du Comité du CCSI pour le 13 septembre 1990, 7.09.1990).

Comité genevois "Être solidaires"

  • 440298
  • Collectivité
  • 1974-1981

À la suite de quelque rencontre sollicité par les membres genevois faisant partie du Comité suisse pour l'initiative populaire fédérale « Être solidaires en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers », lancée en 1974 et déposée en 1977 par la Communauté de travail "Être solidaires" en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers, une assemblée de constitution du comité genevois se tient le 26 septembre 1974 au Centre social protestant (CSP) à la présence de différentes organisations intéressées à ce sujet (« Caritas, Déclaration de Berne, Service civil international, Parti du travail, Parti socialiste, Alliance des indépendants, Syndicats chrétiens, Centre de contacts [Suisses-Immigrés], Femmes protestantes, Groupe Vernier-tier-monde [sic], Ministère protestant dans l'industrie, Comité pour l'Abolition du statut du saisonnier, Commission sociale romande, Centre social protestant, Parti démocrate chrétien, Union chrétienne des jeunes gens, Église protestante », procès-verbal AG 26.09.1974).
Dès au moins la rentrée 1979, ce comité prend régulièrement partie aux réunions du Comité genevois pour une nouvelle politique à l'égard des étrangers, qui fait de plus en plus d'activités en faveur de l'initiative Être solidaire, autant que en janvier 1981 il est le principal promoteur du « Comité genevois de soutien à l'initiative Être Solidaire » (cfr. procès-verbal de la séance constitutive, 9.02.1981 in CCSI-S005-SS01-D02-SD01, Assemblées générales), pour mieux se concentrer sur l'aboutissement de la campagne quelque mois avant la votation fixé au 4-5 avril 1981. À ce dernier comité adhère, vraisemblablement, aussi l'ancien Comité genevois "Être solidaires".

Comité genevois de soutien au peuple afghan (CGSPA)

  • 234557
  • Collectivité
  • 1980-1989

Le Comité genevois de soutien est fondé à Genève en décembre 1980 à la suite d'une conférence-débat sur l'occupation soviétique de l'Afghanistan. Il publie un bulletin, Afghanistan Information: bulletin du Comité genevois de soutien au peuple afghan, dès le mois de mars 1981 et jusqu'en 1987 (le bulletin devient ensuite un supplément de Défis afghans du Bureau international Afghanistan (BIA). Il mène des recherches de fonds pour financer de l'aide matérielle et assure la diffusion de l'information sur la situation afghane par le biais de son bulletin, de conférences et de publications. Le CGSPA participe aux rencontres internationales des groupes de soutien au peuple afghan et organise plusieurs de ces rencontres à Genève.

L'organisation de la première conférence-débat (Série 1) est portée, avant la constitution du CGSPA, par le Groupe Afrique et en particulier par Marc Boget, qui sera le premier président du CGSPA.

Centre de contact Suisses Immigrés (CCSI)

  • 105203
  • Collectivité
  • 1974*

Le Centre de contact Suisses Immigrés est créé en mars 1974. Sa création fait suite à une enquête menée pour le compte du Centre social protestant (CSP) par le pasteur Berthier Perregaux auprès des associations d'immigrés comme l'Association des travailleurs espagnols émigrés en Suisse (ATEES), la Colonie libre italienne (CLI) et l'Association démocratique des travailleurs portugais (ADTP).

«Tout au long de son histoire, le CCSI a essayé d’articuler accueil individuel (besoins des migrants), réflexions collectives (groupes de travail sur des thématiques individuelles et politiques) et engagement public en faveur d’une politique solidaire, non-discriminatoire (tant sur les aspects problématiques individuels que sur la politique migratoire), en soulignant l’importance de l’aspect interactif (forces et associations d’immigré-e-s et forces solidaires suisses).» (site Internet du CCSI)

Dans la décennie 1974-1984, le CCSI est fortement engagé dans le combat politique: résistance face à la propagande en faveur des initiatives dites Schwarzenbach, promotion de l'initiative Être solidaire. En 1981, le rejet par le corps électoral de l'initiative Être solidaire marque une première rupture et détermine la constitution de l'AGRES, Association genevoise pour l'encadrement des enfants sans statut légal qui organise la scolarisation de certains enfants résidant illégalement en Suisse du fait des restrictions imposées par le statut de saisonnier.

Dans la décennie 1985-1995, le CCSI s'engage autour de revendications très spécifiques comme, précisément, la scolarisation des enfants sans statut, puis leur l'accès à la formation professionnelle. Le Centre gagne alors une reconnaissance institutionnelle, tout en restant attaché à son fonctionnement associatif.

Entre 1995 et 2000, c'est plus spécialement le soutien aux personnes sans-papier qui mobilise le centre ainsi que l'élaboration d'une loi cantonale sur l'intégration.

Association pour les droits des usagers de la psychiatrie

  • 561456
  • Collectivité
  • 1979- ca. 1984

Fondée en mars 1979, l'ADUPSY mène à la fois une activité politique pour modifier le cadre législatif et administratif de la psychiatrie à Genève et une action individuelle en tenant une permanence et en proposant un soutien juridique. La constitution de l'association a lieu dans un contexte de contestation de la psychiatrie genevoise. L'ADUPSY mène une première lutte politique dans le cadre de la révision de la Loi sur le régime des personnes atteintes d'affections mentales (décembre 1979, loi de 1936). Elle pointera par la suite les dysfonctionnements du Conseil de surveillance psychiatrique (CSP).

Selon une brochure parue en septembre 1979, l'ADUPSY «a été fondée le 2 mars 1979 à Genève par des membres comprenant des soignants (médecins, psychiatres, psychologues, ergothérapeutes, assistants sociaux) des juristes et des usagers et anciens usagers de la psychiatrie.

» Le but de l'association est de promouvoir la défense des droits des psychiatrisés conformément aux règles des droits démocratiques fondamentaux et au principe du caractère contractuel que doivent revêtir les rapports entre le psychiatrisé, les institutions et le personnel soignant, et de lutter contre les discriminations dont sont l'objet le psychiatrisés, les institutions et le personnel soignant, et de lutter contre les discriminations dont sont l'objet les psychiatrisés ou usagers de la psychiatrie.»

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