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Notice d'autorité
Collectivité Genève

Organisation de lutte pour le communisme (OLC)

  • 607892
  • Collectivité
  • 1974-1976

Fondée en 1974 sous la forme d'une transformation du Mouvement socialiste autonome (MSA), l'Organisation de lutte pour le communisme est un groupe marxiste-léniniste, pro-chinois. L'organisation interne est fortement centralisée: le Bureau politique assume clairement des tâches de direction du mouvement et non plus la seule coordination comme ce fût le cas au MSA. Le travail par cellules est introduit.

En octobre 1976, intervient une scission importante: une vingtaine de militant.e.s sur les 44 que compte l'organisation démissionnent en portant tout une série de critiques contre le Bureau politique. En 1977, l'OLC fusionne avec Rupture pour le communisme, la plus grande organisation marxiste-léniniste vaudoise. Le groupe des scissionnistes tentera de remettre sur pied une organisation, sans succès. Une partie d'entre eux s'investissent ensuite au sein de la librairie et maison d'édition Que faire?

Association pour les droits des usagers de la psychiatrie

  • 561456
  • Collectivité
  • 1979- ca. 1984

Fondée en mars 1979, l'ADUPSY mène à la fois une activité politique pour modifier le cadre législatif et administratif de la psychiatrie à Genève et une action individuelle en tenant une permanence et en proposant un soutien juridique. La constitution de l'association a lieu dans un contexte de contestation de la psychiatrie genevoise. L'ADUPSY mène une première lutte politique dans le cadre de la révision de la Loi sur le régime des personnes atteintes d'affections mentales (décembre 1979, loi de 1936). Elle pointera par la suite les dysfonctionnements du Conseil de surveillance psychiatrique (CSP).

Selon une brochure parue en septembre 1979, l'ADUPSY «a été fondée le 2 mars 1979 à Genève par des membres comprenant des soignants (médecins, psychiatres, psychologues, ergothérapeutes, assistants sociaux) des juristes et des usagers et anciens usagers de la psychiatrie.

» Le but de l'association est de promouvoir la défense des droits des psychiatrisés conformément aux règles des droits démocratiques fondamentaux et au principe du caractère contractuel que doivent revêtir les rapports entre le psychiatrisé, les institutions et le personnel soignant, et de lutter contre les discriminations dont sont l'objet le psychiatrisés, les institutions et le personnel soignant, et de lutter contre les discriminations dont sont l'objet les psychiatrisés ou usagers de la psychiatrie.»

Comité genevois pour une nouvelle politique à l'égard des étrangers

  • 501127
  • Collectivité
  • 1974-1985[1990?]

Afin de suivre les travaux de reforme de la Loi sur le séjour et l'établissement des étrangers (LSEE ou AMAG en allemand) de 1977-79, un groupe d'étude se met sur pied au sein du CCSI et appelle, en septembre 1978, à la création d'un « Comité d'action contre la nouvelle Loi sur les Étrangers » (convocation séance constitutive du 5 octobre 1978, 22.09.1978, cf. CCSI-S005-SS01-D02-SD01 Assemblée générale) qui prendra le nom de « Comité genevois pour une politique non-discriminatoire envers les étrangers (contre le projet de loi [ou : contre la nouvelle loi ; contre AMAG]) ». A ce comité prend partie, au moins dès la rentrée 1979, le Comité genevois "Être solidaires". Néanmoins, le premier comité devient de plus en plus active aussi par rapport à la campagne en faveur de l'initiative "Être solidaire". En janvier 1981 il est le moteur du nouveau comité genevois en faveur d'Être solidaire, qui vient d'être créé pour mieux se concentrer sur l'aboutissement de l'initiative quelque mois avant la votation fixé au 4-5 avril 1981, jusqu'au point de suspendre « provisoirement ses propres activités » (cf. procès-verbal de la séance constitutive, 9.02.1981 in CCSI-S005-SS01-D02-SD01, Assemblées générales). La convocation de cette séance prévoyait déjà, pour ce comité, une « existence de courte durée, soit du 29 janvier au 15 avril 1981 ».
Suite à l'échec de la votation populaire, le comité continue ses activités en tant que secrétariat genevois de l'organisation qui avait menée la campagne au niveau nationale, c'est-à-dire la Communauté de travail en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers, qui en septembre 1990 est encore formellement en vie, au moins en tant que structure nationale (cf. convocation du Comité du CCSI pour le 13 septembre 1990, 7.09.1990).

Syndicat des services publics (SSP/VPOD) Genève

  • 450199
  • Collectivité
  • 1920-

« 1905 est l'année de fondation du SSP [... quand la] Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats [est créée] au Grütliheim, à Zurich. Herman Greulich, le père des syndicats en Suisse, en est le premier président.
En 1905 également, le 17 juin, est fondée la fédération suisse des employés des tramways, à Zurich.
En 1906, adhésion de la première section romande de notre fédération: celle de La Chaux-de-Fonds.
En 1908, ouverture d'un secrétariat central et parution du premier journal fédératif, dont le titre était «Plus haut – Aufwärts – In alto». Adhésion à l'Internationale professionnelle du personnel des services publics.
En 1917, notre fédération prend pied pour la première fois au Tessin (création de la section d'Airolo)
En 1919, une partie en français est intégrée au journal fédératif.
1920 est l'année de la fusion entre la Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats et la Fédération suisse des employé-e-s des tramways.
En 1921, approbation du principe de la création d'un secrétariat romand.
En 1924, la Fédération suisse des ouvriers des communes et des Etats prend le nom de Fédération suisse du personnel des services publics (V.P.O.D.). En Suisse romande, le syndicat s’appellera « la VPOD » jusqu’en 1982, année à partir de laquelle il s'appelle « SSP - Syndicat des services publics». » (v. sources)

Fédération des association de quartiers et d’habitants (FAQH)

  • 448201
  • Collectivité
  • 1979-1994?

En printemps 1979, sous l'initiative des associations des quartier des Eaux-Vives, des Grottes, de St. Jean-Cayla-Av. d'Aïre et de Plainpalais (cf. lettre de R. Pagani, 11.04.1979, 101_RP-SF01-S02), plusieurs associations décident de constituer une fédération des associations d'habitants (ou: de quartier), formellement fondée le 24 juin 1980 avec adresse à la case postale 74, qui a pur but de «lutter contre la dégradation des conditions de vie des habitants, de promouvoir de nouvelles améliorations pour le droit à l'habitat, de développer la solidarité des habitants de tout le canton de Genève, de promouvoir leur droit de décision concernant leur quartier» (Statuts, art. 2, 101_RP-SF01-S01, ch. 1). L'occupation, soit symbolique (Sacré Cœur, novembre 1980) soit afin de trouver une solution de logement (Pré-Naville, 1980), représente une des pratiques de lutte mises en place à côté du lancement de pétition et de différentes initiatives (pétition contre le 1000 logement vides, janvier 1981; IN cantonale "droit au logement", octobre 1981).

Au début de l'année 1983 un texte de Remy Pagani ouvre une «controverse» au sein de la Fédération: à partir des divergences existantes sur la question des occupations, des baux individuels/collectifs, de l'autonomie des associations fédérées etc., il accuse explicitement l'organisation Front rouge et Daniel Marco - majoritaire dans certaines associations comme le Groupe d'Habitants des Eaux-Vives - d'imposer sa propre vision à la FAQH en s'«auto proclam[ant] détentrice de "LA" pensée révolutionnaire» (cf. R. Pagani, Rien ne va plus à la Fédération, 16.01.1983, 072_GHEV_SF01_S01, ch. 1). Par conséquent il lance une grève avec laquelle solidarisent plusieurs associations (Plainpalais, APAG, Jonction et St-Gervais). En revanche, le GHEV, l'Association de défense des habitants du quartier de la Servette, l'Association des habitants du quartier Montbrillant/rue des Gares et le Groupe d'habitants des Pâquis accusent les associations grévistes de «boycottage» et revendiquent la continuité de la FAQH à une nouvelle structure, qui entre-temps déplace son adresse à la case postale 373, sans modifier les statuts. Cette seconde FAQH lance en décembre 1983 une initiative cantonale pour une "loi sur le locaux d'habitation inoccupés", qui aiguise les raisons du conflit. Deux Fédérations existent jusqu'au 1987, quand le Tribunal genevois de Première Instance interdit formellement au deuxième groupe d'utiliser le nome FAQH.

Association de défenses des assurés et des patients (ADEPAS)

  • 446109
  • Collectivité
  • 1999-2005

Issue de l'activité du Forum santé, l'ADEPAS est crée comme une association indépendant de défense collective et politique des patients et des assurés. Compte tenu de son indépendance formelle, dès le mars 2000 les consultants de la Permanence du Forum santé sont automatiquement membres de l'ADEPAS (v. Relation Permanence-ADEPAS, janvier 2000, avec note manuscrite rajoutée et datée mars 2000, FS_SF02, Varia). Dans les années 2000, les réunions de son comité sont superposées à celles du comité du Forum santé, ainsi que les interventions publiques par le biais du "journal-tract" (4 pp.) « La page de l’ADEPAS », qui devient notamment « La page de l’ADEPAS et du Forum Santé ». Le 13 mai 2005 l'ADEPAS est dissoute et son capital participe à créer un fonds d'aide juridique.

Comité genevois "Être solidaires"

  • 440298
  • Collectivité
  • 1974-1981

À la suite de quelque rencontre sollicité par les membres genevois faisant partie du Comité suisse pour l'initiative populaire fédérale « Être solidaires en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers », lancée en 1974 et déposée en 1977 par la Communauté de travail "Être solidaires" en faveur d'une nouvelle politique à l'égard des étrangers, une assemblée de constitution du comité genevois se tient le 26 septembre 1974 au Centre social protestant (CSP) à la présence de différentes organisations intéressées à ce sujet (« Caritas, Déclaration de Berne, Service civil international, Parti du travail, Parti socialiste, Alliance des indépendants, Syndicats chrétiens, Centre de contacts [Suisses-Immigrés], Femmes protestantes, Groupe Vernier-tier-monde [sic], Ministère protestant dans l'industrie, Comité pour l'Abolition du statut du saisonnier, Commission sociale romande, Centre social protestant, Parti démocrate chrétien, Union chrétienne des jeunes gens, Église protestante », procès-verbal AG 26.09.1974).
Dès au moins la rentrée 1979, ce comité prend régulièrement partie aux réunions du Comité genevois pour une nouvelle politique à l'égard des étrangers, qui fait de plus en plus d'activités en faveur de l'initiative Être solidaire, autant que en janvier 1981 il est le principal promoteur du « Comité genevois de soutien à l'initiative Être Solidaire » (cfr. procès-verbal de la séance constitutive, 9.02.1981 in CCSI-S005-SS01-D02-SD01, Assemblées générales), pour mieux se concentrer sur l'aboutissement de la campagne quelque mois avant la votation fixé au 4-5 avril 1981. À ce dernier comité adhère, vraisemblablement, aussi l'ancien Comité genevois "Être solidaires".

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